Monein : transmission et plaisir partagé au bal gascon

Venus d’Oloron, Pau ou encore Mauléon…

Venus d’Oloron, Pau ou encore Mauléon, les habitués des bals trad étaient présents, ainsi que les danseurs de Lucq-de-Béarn et de Monein qui se rencontrent une fois par semaine, chacun dans son village, pour découvrir ou approfondir les différents pas des danses traditionnelles.

Une mixité « très stimulante »

La première partie du bal a été assurée par le groupe trad de l’AMTM, qui s’est étoffé avec des musiciens âgés de 8 à 70 ans. Certains ont été formés au Conservatoire, d’autres sont débutants à l’AMTM. Tous ont témoigné d’un réel plaisir à jouer dans cet ensemble traditionnel. « Cette mixité dans les âges et dans les horizons est une richesse et est très stimulante », confiera une musicienne.

Il en va de même chez les danseurs : toutes les générations sont représentées, ce qui réjouit les organisateurs, et conforte l’objectif de transmission des musiques et danses traditionnelles, porté par l’école de musique de l’AMTM.

Et même un fandango !

Le groupe Papar’Oc, toujours aussi apprécié, a poursuivi la soirée et généré un enthousiasme communicatif : scottish, valses, polkas, branles de la vallée d’Ossau, rondeaux et autres sauts traditionnels du Béarn ou d’ailleurs se sont succédé.

Un fandango a suscité des interrogations : « pourquoi des sauts basques dans un bal gascon ? » Le soir même, à l’aide de leurs smartphones, des curieux ont cherché plus loin son origine : « Le fandango aurait ses origines en Afrique, aurait été introduit en Europe par les Espagnols qui revenaient des Indes occidentales après avoir fréquenté les Noirs déportés de la Guinée »…. Adopté par les Basques, il continue de voyager jusqu’en Béarn !

À la buvette, les bénévoles de l’AMTM ont proposé des rafraîchissements et offert des pâtisseries concoctées par des adhérents, pour le plus grand plaisir des participants. Une bien belle soirée ancrée dans les racines des traditions, en perpétuel mouvement.